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 AMERICAN NINJA 4 | 2 fois plus fortes ! 2 fois plus rapides ! 4 fois plus meurtrières ! La force de frappe ! L'offensive des Blacks Ninjas.
Résumé : Lorsqu'un commando d'élite de la Delta Force est capturé par les Black Ninjas dans un pays d'Afrique tropicale, Sean Davidson et Carl Brackston sont immédiatement envoyés sur place pour les libérer. Ils ont aussi une autre mission : détruire un menaçant dispositif nucléaire. Mais leur plan échoue et ils se retrouvent à leur tour prisonniers de l'odieux Sheik Ali Masksood. Le Gouvernement américain n'a plus qu'une seule alternative : Joe Armstrong, un ancien de la CIA, karatéka hors pair...
Thomas U.: Dans un pays d'Afrique Tropicale (le Lesotho), une équipe de super soldats de la Delta Force est faite prisonnière par les Blacks Ninjas. Les mecs de la Delta Force ont visiblement subi un entraînement aussi intensif que la JAPD vu la façon dont ils tiennent leurs armes et abandonnent lâchement leurs blessés derrière eux. Aussi ils ne peuvent rien contre des Blacks Ninjas surarmés de sabres, capables de se téléporter grâce à moult bombinettes à fumée et d'esquiver les balles. Les américains de la Delta Force sont donc capturés et torturés. Le gouvernement décide alors d'envoyer ses 2 meilleurs éléments : Sean Davidson (le blanc, Stallone du pauvre) et Carl Brackston (le noir, qui n'a "aucune expérience du terrain", mais est "notre meilleur expert en linguistique"). Nos 2 amis sont donc parachutés en Afrique, avec un camouflage bluffant qui leur permet de se fondre parfaitement dans le décor et de n'être repérés qu'après 24 secondes (il faut dire qu'ils s'amusent à péter tous les bars qu'ils croisent). Ils se retrouvent donc poursuivis par Moulgrew, bras droit branché cuir, cravache et torture expéditive, du grand méchant du coin : le cheikh Ali Masksoud. Ce dernier est LE cliché du terroriste islamiste de base, qui applaudit quand ses sbires se tuent pendant leur entraînement, crie "Allah Ouakbar" toutes les 2 secondes, et rêve de retrouver Allah via une bombinette à fumée nucléaire. Échappant à Moulgrew, Davidson et Brackston tombent dans une embuscade des Blacks Ninjas, dans un combat des plus nanars, puisque les ninjas semblent incapables de percevoir leur environnement ("C'est ce qui nous entoure") au-delà d'un rayon d'un mètre. Mais nos héros se font quand même capturer, puis torturer, et c'est là que le gouvernement est obligé d'appeler à la rescousse le héros ultime, qui va finalement se farcir tout le boulot : Joe Armstrong. Joe ne veut plus se battre, puisqu'il est enseignant dans une église, mais il va reprendre le sabre une dernière fois pour sauver son ami Sean. S'ensuivent les aventures de Joe Armstrong pour lever une rébellion contre Masksoud, trouver les plans de sa forteresse "imprenable" entourée de barbelés, grâce à une superbe infiltration (un peu bâclée) déguisé en curé. Le final est tout simplement grandiose, avec une véritable avalanche de ninjas jaunes, rouges, bleus, qui se feront tous défoncer par Joe et ses potes, dans un chaos indescriptible. Bref, un bon petit nanar-ninja, assez riche si on est attentif, et qui recèle quelques phrases cultes comme "Mais nom de Dieu, ces mecs sont des ninjas !
Les bijoux du cinéma par Sylvain : Tout est dans le titre, à vrai dire, il suffit de reformuler chaque mot pour se rendre compte de la richesse, de la variété des éléments nanards :
- American signifie "attention ce film risque de n'être qu'une tentative (minable) de grosse propagande à la gloire de l'Amérique et d'avoir un scénario sans queue ni tête n'étant que prétexte à des explosions de mini hélicoptères et autres coups de feu dans le vide, il risque aussi de regorger de grosses phrases nanardes du genre "à mort sales chien infidèles d'Américains, Allah est grand".
- Ninja signifie "attention ce film risque d'avoir un scénario sans queue ni tête n'étant que prétexte (tiens j'ai une impression de déjà vu) à des scènes de combats débiles avec des méchants qui attendent chacun leur tour que le gentil leur distribue des claques. Attention les dialogues risquent de receler de cabotinage du style "mais vous ne comprenez pas, ces mecs sont des ninjas !".
- le chiffre 4 signifie "attention le film risque d'être essoufflé, usé jusqu'à la corde avec un scénario sans queue ni... (merde ça recommence).
Pas besoin d'en dire plus pour savoir à quel point on a à faire à du gros, à du lourd.
Durée : 1h25
Heureux possesseur : Guillaume |
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