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 KING COBRA | Des tonnes de venin et de haine.
Le plus sournois et intelligent des prédateurs !
Résumé : Une explosion dans un laboratoire où des scientifiques testent des drogues expérimentales : un fait divers à première vue banal. Sauf que cet incident provoque la mutation d'un serpent, croisement entre le cobra royal d'Afrique et le crotale d'Amérique ! Gigantesque, vorace, agressif et libre, le monstre attaque, provoquant une véritable hécatombe sur son passage...
Un nouveau fleuron du cinéma fantastique. Dans la tradition des grands films de monstre, King Cobra utilise les techniques les plus performantes pour créer des effets spéciaux saisissants.
Du jamais vu pour des poussées d'adrénaline sur 1h30 de terreur garantie !
Les années laser : D'un réalisme à couper le souffle.
Guillaume cinéma : Il est toujours difficile de critiquer un chef-d'oeuvre tel que King Cobra. Je me lance quand même, au risque d'entacher le talent du réalisateur et des acteurs. Pour commencer, le scénario semble être celui d'un enfant de huit ans qui n'aurait pas relu son travail. Le serpent mutant (dont on ne saisit pas l'intérêt de la recherche scientifique) s'échappe dans la nature et le film indique ensuite une ellipse de trois ans. On le retrouve ayant mille fois augmenté de volume sans que pour autant quelqu'un ait conscience de son existence, ce qui prouve qu'il n'a dévoré personne pour grandir autant et que personne ne se promène jamais dans le bois (car un serpent de 50 mètres ça ne passe pas inaperçu). La gentille bébête, qu'est-ce qu'on lui reproche ? Soudainement elle devient très féroce et prend plaisir à tuer (j'en ai encore des frissons). Le film aurait pu finir beaucoup plus rapidement mais un personnage repousse toujours illogiquement la mort de la bête ! Quelle prestation que celle du gnac qui n'a même pas mal quand il se fait défoncer à coup de sabres (les dents du serpent). Il faut également souligner l'ingéniosité du stratagème mis en place pour piéger le monstre (un gros tuyau dans le quel il faut l'attirer pour ensuite le gazer, rien que ça)... Ouahh ! Heureusement qu'il existe encore de tels génies dans le monde du cinéma... ksss ! kss !
La dernière séfanch : Un bon remède pour se guérir de la peur des serpents que ce film. Pour la première fois (pour moi en tout cas) ce fût le moyen d'associer rires et serpent. Pour les très grands traumatisés, rassurez-vous, le scénario nous laisse deviner la prochaine naissance d'un King Cobra 2. Attendons-nous donc à un serpent encore plus long, plus méchant et sûrement doté de quelques pouvoirs magiques. Et pas question de le niquer deux fois de suite avec cette connerie de tuyau. Eh ! Oh ! Pas fou !
Cyril mag : En 1997, Luis Llosa réalisait le fantastique Anaconda avec notamment la surprenante actrice Jennifer Lopez... Un an plus tard, les frères Hillenbrand, co-réalisaient ce chef-d'oeuvre qu'est King Cobra. Le réalisateur péruvien doit encore s'en mordre les doigts tant sa production a été plagiée... Pire encore, beaucoup de scènes de King Cobra dépassent de loin le comique de situation de sa rivale à gros budget. L'incompétence des laborantins qui réussissent à faire exploser leur lieu de travail ultra-sécurisé, la fameuse scène du tuyau (les connaisseurs s'en souviendront) ou encore le combat final, ou plutôt le non-combat, entre le serpent et la star asiatique sont autant d'éléments qui font de King Cobra un des nanars que j'ai préférés jusqu'ici...
Durée : 1h33
Heureux possesseurs : Ghislain et moi |
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